
L'un des rares adolescents blancs du film.Photo de : Marvel Entertainment
Bien que cela ne soit pas commenté dans le script, l'un des aspects les plus remarquables de la collaboration de Sony et Marvel StudiosSpider-Man : Retrouvaillesest sa diversité. Bien sûr, la star phare Tom Holland est aussi caucasien que les Caucasiens, mais son groupe de compatriotes du lycée est presque totalement dépourvu de Blancs : Laura Harrier, Zendaya, Jacob Batalon et Tony Revolori se démarquent tous, et tous sont issus de l'ethnie- groupes minoritaires.
Tous ces artistes sont apparus lors d'une conférence de presse extrêmement bien organisée dimanche matin (il y avait deux sortes de bacon !), aux côtés du réalisateur Jon Watts, des stars Michael Keaton et Robert Downey, Jr., et des mégaproducteurs Kevin Feige et Amy Pascal – et le sujet de l’inclusion a été abordé à mi-parcours.
Le modérateur a demandé à Revolori (qui joue une version latino du personnage classique de Spidey et du fanfaron local Flash Thompson) en quoi travailler avec Watts était différent de travailler avec Wes Anderson surHôtel Grand Budapest. Après quelques mots superficiels sur le plaisir de collaborer avec les deux réalisateurs, il a ajouté : "Merci à Jon, Amy et Kevin d'avoir choisi un gars brun de 5' 8" pour incarner l'ancien tyran blanc, sous les applaudissements et les whoops de le public.
La question suivante, posée par Andrea Huswan deShowBizCafé, s'adressait également à Revolori : Qu'avez-vous ressenti en représentant la communauté latino dans une image de franchise majeure ? "C'est merveilleux", a-t-il répondu. «Quand vous voyez le film, il n'y a pas une seule ligne d'explication pour expliquer pourquoi j'ai cette apparence, et je pense que c'est merveilleux. Que je suis juste dans le film ; il ne s'agit pas d'une certaine race, il ne s'agit pas de faire quoi que ce soit. Je pense que c'est la diversité dont nous avons besoin à Hollywood maintenant. Encore des applaudissements.
Dans l'air bourdonnant, une autre question sur l'inclusion s'est imposée d'emblée, celle-ci s'adressant en premier lieu à Feige et Pascal : quelle a été l'inspiration de tout ce casting multiethnique ? Pascal a pris deux secondes pour réfléchir, puis a conclu la discussion avec une réponse très concrète : « Je dirais que l'inspiration était la réalité. » La foule a ri et applaudi, et RDJ a ajouté : « Un dernier recours ». Mais bon, mieux vaut tard que jamais.