Ma vie à l'écran : Alessandro Ravani de Rai Com sur Clint Eastwood, "Andor" et comment il se détend

Alessandro Ravani, né à Florence et basé à Rome, est un vétéran de la Rai Com, qui a rejoint la branche ventes de films et d'émissions de télévision de la chaîne nationale italienne il y a 15 ans.

Il travaille désormais en tant que directeur commercial, supervisant les ventes et les acquisitions, travaillant avec des titres comme celui de Matteo Garrone.Homme-chienet Gabriele Mainetti?Panique. Le catalogue de la société comprend environ 600 longs métrages, 700 films classiques et 8 000 heures de télévision.

Comment est votre bureau ?
Il se trouve en face du siège social de la Rai, Via Teulada, à Rome, où ont été produits certains des spectacles les plus emblématiques d'Italie. C'est au cinquième étage, un peu en désordre, plein de livres et de notes. Il y a une belle terrasse pour profiter des magnifiques couchers de soleil romains.

Quelle est la première chose que vous faites lorsque vous arrivez à votre bureau ?
Je vérifie mes rendez-vous et prends un café avec des collègues pour me caler sur le travail de la journée.

Quel a été votre premier métier dans l'industrie cinématographique ?
J'ai toujours travaillé dans la distribution. J'ai commencé dans la vidéo personnelle et j'ai évolué à 360 degrés vers des collaborations en coproduction. Il est impossible d’acquérir une connaissance totale de l’industrie cinématographique. C'est trop complexe. Il s’adapte constamment aux évolutions technologiques et aux changements sociétaux à travers différents développements de genres.

Qui vous a le plus aidé à vos débuts ?
J'ai été en contact avec des collègues et des personnalités de l'univers culturel italien qu'il est impossible d'oublier. Andrea Camilleri, auteur des romans de Montalbano, et l'animateur de télévision italien Piero Angela, par exemple. Il y a toujours quelque chose à apprendre d'eux.

Quel était votre film préféré en grandissant ?
J'ai aimé les films de Mario Monicelli, l'un des grands maîtres de la comédie italienne. Cynique, désenchanté, mais plein de passion civique. Parmi mes favoris figuraitMes amis(Mes amis, 1975) sur un groupe d'amis à Florence, ma ville. Un hommage à la légèreté et à la joie de vivre.

Qu’est-ce que vous aimez le plus dans votre travail ?
J'apprécie de revenir sur les marchés et les festivals, qui nous permettent de dialoguer dans un contexte international toujours source de relance et d'innovation.

Qu’est-ce qui vous passionne dans l’avenir de l’entreprise ?
Changement. Nous sommes dans une phase de transition. Il y a beaucoup d’enthousiasme à l’idée de comprendre où nous allons. La naissance de sociétés comme Netflix et Amazon a été particulièrement intéressante. Toutefois, la connaissance du marché local des principaux pays européens revêt une importance fondamentale. Ce sont les diffuseurs publics et privés qui possèdent des connaissances en termes de créativité et d’investissement dans ces espaces.

Quel est le plus grand défi auquel l’entreprise est confrontée ?
Encore une fois, c'est un changement. Nous sommes en constante évolution, ce qui nécessite des connaissances et une présence sur de nombreux marchés.

Quelle est la personne la plus célèbre de votre carnet de contacts ?
Le grand Roberto Baggio. J'ai travaillé avec lui sur un projet réalisé par Stefano Mordini [Moi qui serai Roberto Baggio, une série documentaire sur le footballeur italien].

De quoi êtes-vous le plus fier professionnellement ?
De mon équipe. De promouvoir la culture italienne à l'étranger.

Avec qui aimeriez-vous le plus prendre rendez-vous ?
Clint Eastwood. Un grand acteur et aussi un grand réalisateur.

Quelle est votre fête préférée ?
Les grands festivals sont tous importants, c'est donc une question difficile. Venise possède un charme particulier, tant au niveau de l'histoire que de la magie des lieux.

Où voulez-vous être dans cinq ans ?
Où je suis maintenant, et toujours heureux.

Quel métier feriez-vous si vous ne travailliez pas dans le cinéma ?
Un professeur d'école.

Quel livre lis-tu ?
L'affaire Alaska Sandersde Joël Dicker. Je ne m'attendais pas à être surpris ? mon attention a commencé à décliner car la structure et l'intrigue étaient similaires à celles de ses œuvres précédentes, mais le cher Joël a provoqué une surprise. Comme toujours, tout se passe bien et toutes les pièces s’emboîtent.

Quelle est la série télévisée que tout le monde devrait regarder cette année ?
Andorsur Disney+.

Que fais-tu pour te détendre ?
Je fais du jogging. Cela détend et peut être fait n’importe où, avec peu de temps.

Où vas-tu pour te détendre ?
Au bord de la mer en Grèce, c'est mon endroit préféré.

Qui vous jouerait dans le biopic de votre vie et qui le réaliserait ?
Adam Sandler, et réalisé par Tim Burton.