JD Pardo et le casting deMayas MC. Photo : Prashant Gupta/FX
Fils de l'anarchieles fans qui attendaient avec impatience le spin-off de FXMayas MCj'en ai eu suffisammentraison de se demandersur le chevauchement des deux séries. Une bande-annonce publiée plus tôt ce mois-ci présenteMayasla star JD Pardo s'arrêtant devant la tombe en bord de route deFils", dirige Jax Teller (Charlie Hunnam), attisant la possibilité alléchante que d'autres personnages et intrigues puissent être repris de la longue série qui s'est terminée en 2014. Dimanche, devant un panel plein à craquer du Hall H devant quelque 5 000 personnes, l'acteur Emilio Rivera, qui a incarné le chef d'un chapitre des Mayas de Californie du Nord pendant cinq saisons deFils, est apparu sur scène aux côtés des acteurs principaux, du réalisateur et des co-créateurs de la nouvelle série, indiquant qu'il a bel et bien passé d'une série à l'autre.
MaisFils de l'anarchiecréateur/Mayas MCle co-créateur Kurt Sutter a clairement indiqué qu'au cours deMayasLors de la première saison (sinon les trois premières), le plan était d'éviter de faire intervenir d'autres Sons dans le mix. "Le spectacle se déroule en temps réel après Jax Teller", a déclaré Sutter. «Je suis très protecteur de cette mythologie et de la façon dont cela s'est terminé. Je veux laisser dans l’esprit des fans comment ce club a continué. À l’heure actuelle, aucune histoire croisée ne pourrait interférer avec cela.Filsétait un grand monde. Il y avait beaucoup d'acteurs périphériques et de charters. C'est la nature du monde ; il existe une relation entre leMayaset les Fils. Nous verrons ces points d’intersection cette saison et tout au long de la série également. Mais c'est un équilibre. Je veux reconnaître ce monde et trouver des opportunités de le parcourir à nouveau. Et pourtant, je ne veux pas en abuser.
Le vaste panel – qui comprenait également le co-créateur/producteur exécutif Elgin James, le réalisateur Norberto Barba et les acteurs Pardo, Edward James Olmos, Clayton Cardenas, Sarah Bolger, Carla Baratta, Michael Irby, Raoul Max Trujillo, Antonio Jaramillo, Richard Cabral , Frankie Loyal, Danny Pino, Joseph Lucero et Vincent Vargas — ont débuté avec un aperçu des 13 premières minutes de l'épisode pilote.Spoilers à suivre :On nous présente EZ Reyes (Pardo), un « prospect » d'une vingtaine d'années qui roule en Harley et qui ambitionne de devenir un membre à part entière de Mayans MC, un gang de motards qui s'est installé dans une ville frontalière fictive de Californie appelée Santa Padre. Dans une usine clandestine fabriquant des robes de quinceañera aux couleurs pastel, nous voyons les membres du club emballer l'héroïne avec un tampon spécial « mananitos » – qui se traduit par « petites mains », cri implicite au mur frontalier du président Trump. La drogue est cachée dans les robes et chargée dans un camion. Et il a été décidé qu'EZ accompagnerait une expédition à Vegas pour ajouter du muscle.
Cependant, en traversant la ville, EZ a un flash-back en passant devant son ancien lycée. Huit ans plus tôt, nous montre-t-on, il était inscrit à l’Université de Stanford et profondément amoureux de sa chérie du lycée Emily (Bolger). EZ rend visite à son père Felipe (Olmos) avec qui il discute de poésie et lui glisse un paquet portant de mystérieuses coordonnées. Mais quand le frère aîné d'EZ, Angel (Cardenas), arrive, les deux deviennent circonspects. "Pensez-vous qu'il sait quelque chose?" » demande le personnage d'Olmos.
"Ne t'inquiète pas pour ça, pop", répond Pardo.
Dans la séquence suivante, la cargaison des Mayas est interceptée de façon spectaculaire par un autre gang qui tend une embuscade au camion, tirant et blessant plusieurs membres des Mayas avant de s'enfuir. EZ observe le tatouage révélateur de l'un des hommes armés, ouvrant la voie à une future confrontation.
À la fin des images, la modératrice Lynette Rice a demandé à Sutter pourquoi il avait fallu quatre ans pour que cette émission dérivée soit diffusée. Le créateur de la série a fait une référence indirecte à son drame historique se déroulant au Pays de GallesLe bourreau bâtardqui a duré une saison sur FX, générant des notes ternes et des critiques lamentables avant que Sutter lui-même ne décide de débrancher. "Je pensais que ce serait bien de faire un drame médiéval", a déclaré le showrunner en riant. «Même lorsque cette émission était sur la table alors que la propriété intellectuelle avançait, nous savions que nous ne voulions pas la faire dans la foulée deFils. Nous ne savions pas quelle était la durée de conservation deBâtardex serait. Le timing s’est finalement avéré plutôt bon. Le processus des [Mayas] a eu lieu environ deux ans plus tard. J'ai apprécié Bastard. C'était fou de passer d'écrire ce genre de drame à un putain de pentamètre iambique. Et maintenant me voilà avec tous ces sales enfoirés ! »
À ce propos, une majorité des acteurs ainsi queMayasLe producteur exécutif/co-créateur Elgin James a admis qu'ils avaient été « dans la vie » avant de travailler sur la série. Et Sutter a dépoussiéré une remarque qu'il avait faite pour la première fois au ATX Television Festival le mois dernier, réitérant que "ce casting a fait plus de temps en prison que de temps devant un écran".
"Ce n'est pas comme si j'avais commencé mon processus de casting dans le comté", a-t-il poursuivi. « Les personnages authentiques sont importants pour moi. J'utilise aussi, de manière assez égoïste, l'énergie de ces hommes et de ces femmes qui savent qu'ils ne devraient probablement pas être là, qu'ils devraient probablement être dans un endroit beaucoup plus sombre. L’opportunité de se réinventer – vous ne pouvez pas mettre cette gratitude en bouteille. Vous ne pouvez rien demander de plus puissant que cela. C'est magique sur le plateau.
Le showrunner a également déclaré précédemment qu'il ne voulait pas que les Mayas « se sentent comme une version latino deFils de l'anarchie.» Et à cette fin, Sutter a expliqué que les femmes constituent la majorité de sa salle de rédaction et que l’équipe créative est « principalement latino-américaine ». « Je m'entoure de gens qui comprennent cette culture et peuvent raconter cette histoire », a-t-il déclaré. « C'est très différent des clubs blancs. Dans les MC latinos, ils sont très influencés par leur héritage et leur propre culture. Dans notre club qui se déroule à la frontière, ils sont très influencés par la culture low rider de l'Est de Los Angeles. C'est une grande partie du spectacle qui me passionne beaucoup.
Mais lorsqu'un membre du public lui a demandé pendant la séance de questions-réponses si les téléspectateurs pouvaient s'attendre à voir des femmes enfin assises à califourchon sur des Harley dans l'émission, Sutter a répondu par la négative, sachant très bien qu'il était sur le point d'exprimer une opinion impopulaire auprès de la salle. "Pour moi, c'est une question d'authenticité", a expliqué Sutter. « Si cela faisait partie de la sous-culture, cela ferait partie du spectacle. Dans ces clubs de hors-la-loi, il n’y a aucune femme membre. Cela ne veut pas dire que nous ne verrons pas de femmes participer au spectacle. Mais pas dans le club.
