?Alien : Romulus ? : Critique

Cailee Spaeny prend le relais dans cet ajout efficace et dérivé à la franchise Alien

Dir: Fede Alvarez. US. 2024. 119mins

Un ajout efficace à la franchise vieille de 45 ans,Extraterrestre : Romuluss'appuie sur les atouts de la série de science-fiction/d'horreur sans jamais suggérer que les meilleurs jours de la propriété sont à venir. Cette suite, qui apparaît chronologiquement sur la chronologie entre les années 1979Étrangeret 1986 ?Extraterrestres, rappelle les deux films en présentant un nouvel ensemble de personnages plus jeunes pour se battre contre les extraterrestres emblématiques. Cailee Spaeny se révèle être une héroïne d'action digne de Sigourney Weaver, etNe respire pasLe réalisateur Fede Alvarez donne aux débats un aspect cauchemardesque crasseux, mais il y a un sentiment tenace queRomulusn'est-ce qu'une simple note de bas de page dans une franchise autrefois grande ? efficace mais dérivé.

Alvarez semble s'éloigner consciemment de l'approche plus intellectuelle de Ridley Scott

Cette version Disney est diffusée dans la section Midnight Madness d'Édimbourg avant d'être ouverte dans le monde entier le 16 août.Romulusc'est la série ? septième tranche ? sans compter les deuxExtraterrestre contre. Prédateurdes photos ? et le premier depuis 2017 ?Extraterrestre : Alliance, qui a rapporté la somme décevante de 241 millions de dollars dans le monde. Alvarez a eu du succès avec les films d'horreur à petit budgetMal mort(98 millions de dollars) etNe respire pas(158 millions de dollars), etRomulusreprésente son passage au grand public. Les critiques ne sont peut-être que tièdes, mais le film pourrait faire un solide box-office, renforçant encore les profils de Spaeny, David Jonsson et Spike Fearn ? les deux derniersÉcranStars of Tomorrow respectivement en 2023 et 2024.

Spaeny incarne Rain, une femme de 25 ans travaillant dans une colonie minière sans soleil et qui cherche désespérément une vie meilleure. Accompagnée de son « frère » Andy (Jonsson), un androïde dont la directive est de la protéger car elle n'a pas de famille, Rain se lance dans une mission audacieuse avec d'autres mineurs privés de leurs droits, en s'emparant d'un vaisseau spatial qui lui permettra de passer en toute sécurité vers une autre planète. En chemin, ils rencontrent une station spatiale apparemment abandonnée qui abrite les fameux xénomorphes, qui attaquent rapidement Rain et ses collègues.

Ces dernières années, Ridley Scott, qui a réaliséÉtranger, est revenu à la tête des préquelles élégantes quoique quelque peu lourdesProméthéeetExtraterrestre : Pacte.Scott est producteur surRomulus, mais Alvarez (qui a co-écrit le scénario avec son collaborateur fréquent Rodo Sayagues) semble s'éloigner consciemment de l'approche plus intellectuelle de Scott. A sa place se trouve une action-horreur ciblée qui, en termes de ton, est plus proche dans son esprit de celle de James Cameron.Extraterrestres, ce qui a intensifié l’intensité et les tirs au but. Ce qui ne veut pas dire nierÉtranger?s une influence claire surRomulus, alors que le directeur de la photographie Galo Olivares et le décorateur Naaman Marshall imitent les intérieurs sales et la peur claustrophobe de l'original.

Alvarez a eu une idée potentiellement intelligente : de jeunes protagonistes encore dans la vingtaine, qui s'adaptent tout juste à l'âge adulte lorsqu'ils sont assaillis par cette terreur insondable. Malheureusement, beaucoup de ces personnages ? y compris Bjorn, ennuyeux et maussade, de Fearn ? ont tendance à faire des bêtises lorsque cela convient le mieux à l’histoire. Les humains deviendront furieux contre Andy qui, en raison d'un rebondissement qui ne devrait pas être gâché, commence à agir de manière plus froidement pragmatique, laissant les cohortes de Rain mourir plutôt que de les sauver et potentiellement mettre en danger les survivants restants. Mais, comme le joue Jonsson, Andy est le seul individu à se comporter de manière logique, ce qui ne fait que souligner l'idiotie des autres personnages dont les mauvaises décisions offrent des opportunités supplémentaires aux xénomorphes.

Ces créatures inspirées de HR Giger n'ont rien perdu de leur pouvoir obsédant, etRomulus? une myriade d'effets pratiques et de miniatures aident le film à capturerÉtrangerC'est une qualité tactile et vécue. À une exception notable près de la fin, les extraterrestres implacables se comportent comme prévu, et le réalisateur met le public à l'épreuve alors que les personnages courent pour sauver leur vie à travers la station spatiale.Romulusatteint son objectif de n'être rien de plus qu'un film de monstres bien exécuté, mais cette modeste ambition laisse cette suite un peu creuse et mécanique ? une aventure suffisamment excitante qui rappelle largement au spectateur à quel point les deux premiers volets étaient magistral.

Les fans de longue date peuvent avoir des sentiments mitigés à propos de certaines des références évidentes aux chapitres précédents, avec des individus bien-aimés et des lignes mémorables ramenées avec un effet satisfaisant seulement sporadiquement. Plus agréable est Spaeny en tant que leader improbable de ce groupe hétéroclite, qui découvre qu'elle est peut-être plus ingénieuse qu'elle ne le pensait. DansPriscilleetGuerre civile, Spaeny s'est spécialisée dans le rôle des femmes un peu à l'écart, mais elle donne ici une performance viscérale, avec Alvarez lui tirant dessus de manière subtile mais convaincante d'une manière qui rappellera le puissant Ripley de Weaver ? surtout dans son rôle nominé aux OscarsExtraterrestres.

Même ainsi, les stars de cette série ne sont pas les humains ou les androïdes, mais plutôt ces xénomorphes, qui font des ravages de manière fiable lorsqu'on leur en donne l'occasion. DansRomulus, ce sont toujours des bêtes fantastiques, même si le film qui les entoure n'est pas si meurtrier.

Sociétés de production : Scott Free, Brandywine

Distribution mondiale : Disney

Producteurs : Ridley Scott, Michael Pruss, Walter Hill

Scénario : Fede Alvarez & Rodo Sayagues, d'après les personnages créés par Dan O'Bannon et Ronald Shusett

Photographie : Galo Olivares

Conception et réalisation : Naaman Marshall

Montage : Jake Roberts

Musique : Benjamin Wallfisch

Acteurs principaux : Cailee Spaeny, David Jonsson, Archie Renaux, Isabela Merced, Spike Fearn, Aileen Wu