La SAG-AFTRA et l'Alliance Of Motion Picture And Television Producers (AMPTP) ont lancé des négociations contractuelles dans un contexte de panne médiatique.
Les parties ont jusqu'au 30 juin pour renégocier les termes à Sherman Oaks, au nord d'Hollywood, avant l'expiration de l'accord de base minimum. Ils ont annoncé le black-out médiatique au début des négociations, mercredi 7 juin.
Plus tôt cette semaine, près de 65 000 membres, soit un peu moins de 48 % des membres éligibles de la SAG-AFTRAvoté massivementd'autoriser une grève si les négociations ne parviennent pas à un accord.
Les acteurs émettent les mêmes revendications générales que les scénaristes et les réalisateurs, à savoir une rémunération plus élevée, des résidus et une réglementation de l'IA, qui, dans le domaine du jeu d'acteur, menace d'empiéter sur la voix, les ressemblances et les performances.
Le groupe souhaite également s'attaquer et réglementer la pratique croissante des auditions auto-enregistrées, qui, selon lui, impose une charge non compensée et chronophage aux acteurs.
Si la SAG-AFTRA se mettait en grève, cela aggraverait le ralentissement de la production déjà résultant de la grève en cours de la Writers Guild of America, qui en est maintenant à sa sixième semaine. (Les dirigeants de la WGA Est ont suspendu le piquetage à New York pour le reste de la semaine en raison de la mauvaise qualité de l'air causée par les incendies de forêt au Canada.)
La production hollywoodienne serait pratiquement au point mort, tandis que les tournages internationaux impliquant les membres de la SAG-AFTRA seraient gravement compromis.
Dans un développement distinct, le conseil d'administration national de la Guilde des Directeurs d'Amérique (DGA) avoté à l'unanimitéd'approuver et de recommander la ratification d'un nouveau contrat de trois ans provisoirement convenu par les négociateurs de la DGA et de l'AMPTP le week-end dernier.