Source : Cinéworld
L'exploitant britannique Cineworld envisagerait de fermer jusqu'à 25 de ses cinémas britanniques les moins performants, de renégocier les loyers avec 50 autres et de clôturer les 25 sites les plus performants.
Sky News a annoncé aujourd'hui que ces propositions seraient formellement présentées aux créanciers dans les mois à venir alors que le géant du cinéma en difficulté, conseillé par les spécialistes de la restructuration AlixPartners, cherche à rationaliser ses activités au Royaume-Uni.
Les rapports faisant état de réductions importantes surviennent alors que des rumeurs circulent sur ce qui se passe sur les sites de Cineworld, impliquant des contrats de cession-bail d'équipement et des loyers impayés encore impayés.
Un porte-parole de Cineworld a déclaré : « Nous continuons d'examiner nos options mais nous ne commentons pas les rumeurs et les spéculations. »
Parmi les principaux propriétaires de la société figurent de grandes sociétés telles que Legal & General et Landsec.
« Des avantages à long terme »
Certains observateurs décrivent la restructuration actuelle comme étant bénéfique à long terme pour le secteur. "Les valorisations [dans les salles de cinéma] sont à un niveau historiquement bas", a déclaré un expert immobilier.Écran. «Cela reflète principalement le fait que personne ne croit vraiment au crédit de ces entreprises et qu'elles attendent cette restructuration depuis près de deux ou trois ans.
"Le marché doit éliminer cela, comprendre comment ces entreprises envisagent l'avenir et accepter une décote sur les loyers s'il le faut, mais nous espérons que leurs valorisations s'amélioreront grâce à la certitude et à la clarté."
Si les 25 sites Cineworld sont fermés comme prévu, il y aura probablement une ruée parmi les autres opérateurs pour en acquérir au moins certains.
Lorsqu’on a demandé cette semaine à Tim Richards, PDG de la société de cinéma Vue, si sa société envisageait de reprendre les sites d’opérateurs concurrents, il a répondu : « Absolument. Il faudrait qu'ils soient qualitativement complémentaires de notre circuit mais je pense que nous avons déjà démontré au cours des 20 dernières années que les fusions et acquisitions et l'achat de salles font partie de notre ADN.
Une question qui reste encore à résoudre est le niveau de pertes d’emplois que les fermetures de cinémas entraîneront si elles se poursuivent.