En tant qu'acteur, scénariste, réalisateur, auteur, chroniqueur et interprète, comment Amrou Al-Kadhi – qui s'identifie comme non binaire et utilise le pronom « ils » – s'intègre-t-il à tout cela ? «Je suis un créatif à plein temps. Je suis très honnête avec tous ceux avec qui je travaille. Nous fixons des délais entre nous.
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Au premier plan de plusieurs projets en cours se trouve le projet assisté par Film4Laïla, qu'Amrou écrit et réalise, un « Roméo et Juliette contemporains » sur deux amants pris entre deux sectes distinctes de la communauté gay lors de la LGBT Pride à Londres. Également en activité en tant qu'écrivain/interprète, ilGlamrouavec le BFI, centré sur le personnage de drag queen d'Al-Kadhi, qui s'est produit avec un grand succès (notamment au Edinburgh Fringe Festival) au sein d'une troupe de dragJean. "Il s'agit essentiellement d'une comédie musicale dans laquelle une drag queen musulmane chante tout le temps pour Allah."
Les projets télévisés incluentBarbes, une histoire sur une relation queer, créée avecGame of Thrones" Ellie Kendrick, en collaboration avec Playground Entertainment et la BBC.
Après des rôles dans des films dont celui de Steven SpielbergMunich, une frustration croissante de se voir proposer les mêmes rôles terroristes clichés a motivé Al-Kadhi à commencer à écrire ses propres scénarios. Leur intention était « d’utiliser ma propre expérience de musulman queer et de la mettre à l’écran ».
Cela s'est traduit par quatre courts métrages, dont celui de la commission Nowness.Victoria Péchéà propos d'une drag queen au corps féminin, et d'un autre court doc,Choc, commandé par le BFI et la BBC. Le dernier d'Al-Kadhi,Anémone, a été réalisé avec le soutien de BBC Films et Film London et raconte l'histoire d'un adolescent nigérian non binaire qui devient une anémone de mer. Selon les mots d'Al-Kadhi, "C'est vraiment bizarre !"
Al-Kadhi a écrit des chroniques et réalisé des films sur le manque de diversité dans les industries créatives britanniques, mais comment trouvent-ils la scène aujourd'hui ? « Il y a beaucoup de bonne volonté… mais y a-t-il une diversité dans ce que les gens regardent et ce qu'ils attendent d'un « bon film » ? Nous pouvons changer cela en ayant autant de cinéastes diversifiés que possible.
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