Florence Pugh dansDune: Deuxième partie.Photo : Niko Tavernise/Warner Bros.

Les critiques ont sorti la tête du sable pour partager ce qui se passe à Arrakis.Dune : deuxième partie, sorti le 1er mars, est un triomphe de la vision, selon les premiers rapports, mais cela ne veut pas dire que l'ampleur monumentale et l'austérité formelle du réalisateur Denis Villeneuve ont plu à tout le monde. Pour certains critiques, le film se résume à du sable, du beau sable et quelques thèmes anti-impériaux tièdes. D'autres réponses critiques, plus satisfaites, soutiennent que le casting et l'alchimie artisanale de Villeneuve, alimentés par une histoire avec des rythmes bien plus intéressants que la première, en font une montre saisissante.Deuxième partie"appartient fermement à Zendaya, qui donne à la seconde moitié de l'adaptation de Frank Herbert de Denis Villeneuve une tangibilité émotionnelle que la première, dans toute sa majesté exotique, a évitée",écritAlison Willmore, critique vautour. Les nouveaux visages Christopher Walken, Austin Butler et Florence Pugh revigorent le futur paysage infernal, tandis que le retour de Timothée Chalamet fait un tour de star de cinéma, disent les critiques. Mettons nos mains dans leorifice du seau à pop-cornet découvrez les premières réactions des critiques qui ont regardéWonkamonter le ver des sables.

« Plutôt que d’atténuer l’étrangeté de sa source,Dune : deuxième partiedéplace sa perspective vers le terrain – vers le personnage de Zendaya, le guerrier Fremen Chani. Elle était plus prometteuse que réelle en 2021Dune, un personnage des visions de Paul qui n'est rencontré en chair et en os qu'après que la famille Harkonnen ait tendu une embuscade et anéanti la plupart des forces Atréides. Mais elle est l'âme du nouveau film, sceptique à l'égard de tous les discours messianiques dont elle croit à juste titre qu'ils ont été plantés pour contrôler son peuple, et sceptique à l'égard de cet élite hors du monde qui vient chercher refuge, jurant qu'il n'est pas comme les autres et qu'il ne fait que veut apprendre les mœurs de son peuple et l’aider. —Alison Willmore,Vautour

« Quoi que vous fassiez, ne confondez pas cette suite avec une suite. Il s'agit de la seconde partie d'une saga dont Villeneuve a laissé entendre vouloir poursuivre un troisième volet, à conditionDeuxième partiegagne suffisamment pour qu'il puisse continuer. Comme Christopher Nolan, le réalisateur opère à la plus grande échelle possible, poussant le média à s'adapter à sa vision. Tout comme Nolan, il bénéficie de l'aide du compositeur Hans Zimmer pour que tout soit aussi époustouflant qu'il y paraît. —Pierre Debruge,Variété

« Si le film est, entre autres choses, une parabole opportune de la libération arabe, c'est au mieux une parabole glissante et réticente, dans laquelle la politique de la révolution semble curieusement sous-estimée. En conservant le filigrane arabe du matériau, bien qu'avec une pénurie flagrante d'acteurs arabes dans les rôles clés des Fremen, Villeneuve et son co-scénariste, Jon Spaihts, suivent le texte avec une fadeur prudente et sans engagement. —Justin Chang,Le New-Yorkais

« Comme son prédécesseur,Dune : deuxième partievibre d’un expressionnisme enivrant sur grand écran de monolithes et de moustiques, de visions enfiévrées et de ferveur messianique – plus un rêve dystopique, ou un cauchemar, qu’un simple récit. —Jake Coyle,Presse associée

« Ce n'est que vers la fin du film, un puissant crescendo au cours duquel de grands choix qui changent l'univers sont faits, que le film trébuche sur son propre élan. L'évolution complexe de Paul est lente et régulière jusqu'à ce que, tout d'un coup, elle se déplace à une vitesse vertigineuse. C'est comme si nous avions sauté une étape d'exposition cruciale afin d'arriver à la séquence finale massive. Chalamet est un communicateur efficace des ambitions torturées de Paul, mais il a du mal à les rendre lisibles quand cela compte vraiment, car Villeneuve ne lui en a pas laissé le temps.» —Richard Lawson,Salon de la vanité

« Lourd de thèmes bibliques de prophétie, de sacrifice, de rédemption et de résurrection – avec des notes d'agrément shakespeariennes sur le destin, la famille et la vengeance –Dune : deuxième partieparvient à être occupé et étrangement inerte à la fois. —Ann Hornaday,le WashingtonPoste

"Deuxième partieest en proie à une superficialité lancinante lorsqu'il s'agit de décrire les Fremen, un peuple indigène luttant pour l'autodétermination au sein de l'empire ; le film a du mal à saisir pleinement les nuances du texte anti-impérial et écologiquement dystopique d'Herbert. —Lovia Gyarkye,Le journaliste hollywoodien

« Chalamet et Zendaya forment un duo séduisant, et les deux interprètes s’intègrent avec une facilité tangible à mesure que leurs personnages se rapprochent. Les deux acteurs sont amusants à regarder, et tout aussi regardables et glamour que les stars hollywoodiennes à l'ancienne (je me demandais quel produit il utilisait pour dompter ses boucles), ce qui est amusant mais logique pour leurs rôles démesurés. Chalamet et Zendaya ont tendance à surmener leurs regards sombres et leurs yeux de chiot dans leurs scènes moins bavardes (le calme du désert peut rendre les propos lâches mortels), mais ensemble, ils humanisent l'histoire, lui donnant les enjeux personnels nécessaires et une chaleur qui aide à équilibrer la violence glaçante. » —Manohla Dargis,le New-YorkFois

« Tandis que le complotDeuxième partieest indéniablement plus riche que le premier film, ses plus grands atouts se situent encore une fois au niveau artisanal. Greig Fraser, qui a remporté l'Oscar de la cinématographie pour la première fois, couronne son travail avec une utilisation étonnante de la couleur et de la lumière… La musique oscarisée de Hans Zimmer m'a semblé un peu exagérée dans le premier film, mais il différencie intelligemment les cultures ici, trouver des sons plus métalliques pour les Harkonnens froids pour contrebalancer la partition brûlante des Fremen. Enfin, les effets et la conception sonore semblent plus denses cette fois-ci, et la chorégraphie des combats rappelle à quel point cela a été mal fait dans d'autres films à succès. —Brian Tallerico,RogerEbert.com

« Une fois de plus, la solennité biblique de l'approche de Villeneuve — ainsi que le brutalisme tactile de sa conception — se combinent pour donner un film de Timothée Chalamet qui scintille de la patine d'un mythe épique. Et une fois de plus, le spectacle impressionnant que Villeneuve extrait de tous ces paysages est trahi par la petitesse du drame humain qu'il met en scène contre lui, la majesté de la première heure du film se desséchant dans un pur ennui alors que Paul Atréides lutte pour trouver son voix au milieu des visions qui le poussent à avancer. C'est une lutte quiDune : deuxième partiecontinue de trop bien incarner. —David Ehrlich,IndéWire

« Entre les mains de Villeneuve, une épopée de science-fiction commeDune : deuxième partiepeut livrer ce qui est attendu – de gros enjeux, de gros conflits, de grandes explosions – mais il peut le faire dans un langage visuel clair et rigoureusement cohérent qui sert l'histoire. Même dans les plus grandes scènes de bataille, sa caméra nous permet de rester concentrés sur ce qui compte le plus : le coût humain de tout cela. —Glen Weldon,Radio Nationale Publique

« [Villeneuve] nous ouvre les yeux avec l'immensité de l'action – le produit d'une armée d'experts en effets visuels – mais nous demande ensuite, comme il l'a fait avec le film de 2016 :Arrivée, pour interpréter et relier les points. Moins un acte de fidélité littéraire que de générosité, sa suite nous plonge dans les prophéties messianiques du livre, mais aussi dans l'incertitude spirituelle, les conflits culturels et le doute, comme il se doit. D'une manière ou d'une autre, Villeneuve a fait unDunepour maintenant – et demain. —Josué Rothkopf,le Los AngelesFois

EstDune : deuxième partieLe faire pour les critiques ?