X-Men

Réal : Bryan Singer. NOUS. 1999. 96 minutes.

Co-produit : 20th Century Fox, Marvel Entertainment Group, The Donners' Company/Bad Hat Harry. Dist : Renard. Produits : Lauren Shuler Donner, Ralph Winter. Produits exécutifs : Avi Arad, Stan Lee, Richard Donner, Tom DeSanto. Scr : David Hayter. Directeur de la photographie : Newton Thomas Sigel. Produit par : John Myhre. Ed : Steven Rosenblum, Kevin Stitt, John Wright. Musique : Michael Kamen. Acteurs principaux : Patrick Stewart, Hugh Jackman, Ian McKellen, Halle Berry, Famke Janssen, James Marsden, Bruce Davison, Rebecca Romijn-Stamos, Ray Park, Anna Paquin.

Basé sur ce qui serait la bande dessinée la plus vendue de tous les temps - 400 millions de dollars de ventes dans le monde depuis sa création en 1963 par Stan Lee -X-Mena un public intégré énorme et furieusement fidèle. Cependant, pour devenir un véritable blockbuster estival (et, pour Fox, très bienvenu), le film doit plaire au-delà de cette base de fans.. X-Menle film est sombre et parfois relativement lent ; mais, comme le met en scène avec style Bryan Singer (Les suspects habituels,Élève compétent), il a suffisamment d'enthousiasme et de cœur pour accomplir sa tâche immédiate au box-office et, peut-être, constituer la base d'une franchise continue.

La première heure fournit un prologue à la mythologie X-Men et présente les X Men – et les Femmes – eux-mêmes. Dans un futur proche, l’évolution a produit une petite minorité de « mutants », des êtres humains dotés de pouvoirs extraordinaires. Piégés par les politiciens et le public, les mutants se divisent entre les adeptes éclairés du télépathe Xavier (Stewart), partisan de l'harmonie entre humains et mutants, et les acolytes agressifs du porteur de heavy metal Magneto (McKellen), qui prône tous les moyens nécessaires pour la survie du genre mutant. Le film prend son temps pour mettre en place les deux camps, mais la démarche permet d'établir un lien avec les personnages, notamment Wolverine (Jackman) et Rogue (Paquin). Les effets sont utilisés avec parcimonie mais efficacement.

La dernière demi-heure est un tarif estival plus conventionnel. À son honneur, cependant, le film ne laisse jamais les effets dominer l’histoire et se construit progressivement jusqu’à un point culminant d’une intensité satisfaisante. La dernière scène prépare le terrain pour ce que Fox espère sans aucun doute être une suite à succès.