Réal : Rupert Wyatt. NOUS. 2011. 105 minutes
Une histoire d'origine tendue et émotionnellement satisfaisante,L'avènement de la planète des singesn'est peut-être pas aussi bourré d'action que ses camarades d'été, mais la tension lente et croissante du film le rend beaucoup plus gratifiant. Montrant les débuts de la rébellion des singes qui a créé le paysage de 1968La planète des singes(d'après le roman de Pierre Boulle), le réalisateur Rupert Wyatt mêle habilement effets spéciaux et personnages attachants, malgré quelques ratés en cours de route.
Sans aucun gore et seulement un peu de sang, les cinéastes font un superbe travail en faisant lentement monter la tension alors que César commence à comprendre toutes les capacités de son intelligence et de sa force.
Ouvert le 5 août aux États-Unis avant de s'étendre rapidement à travers le monde,Augmenterbénéficiera-t-il des audiences ? familiarité avec leSingesfranchise, même si une connaissance approfondie n'est pas nécessaire pour profiter de cette préquelle. La notoriété de James Franco est peut-être une arme à double tranchant ? est-il reconnaissable comme l'hôte d'une cérémonie des Oscars que la plupart pensaient être une déception ? mais de bonnes critiques pourraient être utiles à un film qui arrive alors que la saison cinématographique d'été touche à sa fin.
Cette version de Fox, qui se déroule dans l'actuel San Francisco, détaille comment le scientifique Will Rodman (Franco) élève un bébé chimpanzé qui est la progéniture d'un sujet de test qui semblait détenir la clé pour guérir la maladie d'Alzheimer. Mais à mesure que le chimpanzé nommé César (Andy Serkis) grandit, son intelligence supérieure commence à lui faire remettre en question la domination de l'humanité sur les singes.
Malgré ses séquences d'action passionnantes du troisième acte,Augmenterest en grande partie une histoire sur le lien entre Will et César, qui commence affectueux mais finit par être tendu car le chimpanzé finit par devenir trop gros et dangereux pour qu'on puisse s'en occuper. Sur le plan logistique, cette relation est d'autant plus difficile que César est un produit de la technologie de performance-capture, avec des experts en effets rendant le chimpanzé numériquement basé sur Serkis ? performances essentiellement silencieuses. Et même si les effets ne sont pas une réussite totale ? César a l'air un peu trop artificiel pour ressembler à un vrai singe ? il y a néanmoins une résonance dans les yeux et le visage du personnage qui lui donne de la personnalité, qui fonctionne bien avec le tour discret mais efficace de Franco en tant que scientifique aimable.
Même si la plupart des cinéphiles peuvent deviner commentAugmenterse termine ? s'agit-il d'une préquelle d'un classique de science-fiction plutôt connu qui est parfois référencé avec une insolence grinçante ? Une grande partie du plaisir du film vient du fait de voir l'évolution progressive de César, d'une âme douce à un leader fort qui tourne le dos à l'humanité et à son traitement cruel envers les singes. Sans aucun gore et seulement un peu de sang, les cinéastes font un superbe travail en augmentant lentement la tension alors que César commence à comprendre toutes les capacités de son intelligence et de sa force, ce qui ressemble à une bombe à retardement qui ne demande qu'à exploser.
Le dernier film de Wyatt était le film d'évasion de prisonL'évadé, et à sa manièreAugmenterC'est aussi l'histoire d'un personnage qui tente de se libérer, même si dans ce cas, il s'agit d'un chimpanzé retenu dans un enclos. Ce n'est qu'un des genres dans lesquels Wyatt jongle bienAugmenter, considérant que le troisième acte ressemble à un film de monstres ou à un film catastrophe une fois que les singes commencent à faire des ravages spectaculaires sur San Francisco. Alors que la fin apparaît finalement comme trop de tableur pour les suites futures, la montée violente qui y mène semble pleinement motivée par ce que César a enduré.
Aussi bonne que soit la relation centrale entre Will et César, les personnages secondaires sont soit d'une seule note, soit inexistants. David Oyelowo exagère son rôle de chef obsédé par le profit d'une société pharmaceutique où travaille Will, bien qu'il ne soit pas aussi brutal que Tom Felton, qui exagère de manière pénible en tant que gardien de singe sadique. John Lithgow maîtrise son extravagance habituelle pour jouer le père malade de Will, mais Freida Pinto n'est guère une réflexion après coup en tant qu'intérêt amoureux de Will. En vérité,AugmenterL'histoire d'amour n'est pas entre Will et elle mais, en réalité, entre Will et le chimpanzé dont il brise le cœur.
Sociétés de production : Dune Entertainment, Chernin Entertainment
Distribution nationale : Twentieth Century Fox, www.foxmovies.com
Producteurs : Peter Chernin, Dylan Clark, Rick Jaffa, Amanda Silver
Producteur exécutif : Thomas M. Hammel
Scénario : Rick Jaffa et Amanda Silver
Photographie : Andrew Lesnie
Décorateur : Claude Paré
Editeurs : Conrad Buff, Mark Goldblatt
Musique : Patrick Doyle
Site Internet : www.apeswillrise.com
Acteurs principaux : James Franco, Freida Pinto, John Lithgow, Brian Cox, Tom Felton, David Oyelowo, Andy Serkis