Idris Elba est le cœur battant du thriller de survie discret de Baltasar Kormakur sur un lion avec une vendetta personnelle
Réal : Balthazar Kormakur. LEQUEL. 2022. 93 minutes.
Le thriller de survie discretBêteprésente Idris Elba dans le rôle d'un veuf en deuil et imparfait qui doit protéger ses filles d'un lion vorace, les thèmes métaphoriques de l'histoire sur la parentalité et la sauvegarde de la famille sont aussi subtils que les puissantes mâchoires de ce gros chat.EverestLe réalisateur Baltasar Kormakur élabore son drame homme contre animal sauvage avec des séquences de suspense astucieusement tendues qui divisent la différence entre convaincant et ringard. Mais qu'il s'agisse du CGI médiocre ou du développement du personnage élimé,Bêteil refuse, de manière frustrante, d’aspirer à être plus qu’un acteur compétent et jetable.
Elba est convaincant en homme qui relève le défi d'affronter un lion déterminé à en faire un repas.
Sorties d'Universal PicturesBêtele 19 août aux États-Unis, avec un déploiement au Royaume-Uni le vendredi suivant. La saison estivale des superproductions est terminée depuis longtemps, donc des recettes modestes semblent probables, malgré l'implication de l'Elbe. Et même si les critiques devraient être plutôt positives, le film pourrait-il trouver une place tout aussi accueillante en streaming ? en effet, les modestes ambitions du film devraient bien s’adapter au petit écran.
Elba incarne Nate, un médecin qui a emmené ses filles adolescentes Mare (Iyana Halley) et Norah (Leah Jeffries) en safari en Afrique du Sud, pensant qu'elles ont toutes besoin d'une escapade alors qu'elles pleurent la mort récente de sa femme (et de leur mère) de cancer. Rejoint par son vieil ami Martin (Sharlto Copley), qui dirige la réserve animalière, Nate se rend vite compte à quel point ses enfants lui reprochent sa mort. (D'une part, Nate et sa femme ont été séparés avant son décès ? et il était toujours tellement occupé par son travail qu'il ne prenait pas de temps pour sa famille.) Mais après avoir été attaqués par un lion particulièrement agressif, leur véhicule a été gravement endommagé. et leurs téléphones portables incapables d'être desservis, Nate devra faire tout ce qu'il peut pour garder ses filles en vie.
Dans les films de survie commeLe grisetLes bas-fonds, le personnage principal ne se contente pas de lutter contre des prédateurs mortels, mais aussi de lutter contre un traumatisme non résolu ? impliquant généralement le décès d’une personne importante pour lui.Bêtecopie de manière flagrante cette formule, introduisant une dynamique dans laquelle les filles de Nate sont immédiatement distantes, ouvrant la voie à un scénario de vie ou de mort chargé dans lequel il affrontera un animal terrifiant et, finalement, prouvera sa valeur en tant que personnage. père.
Elba a certainement les atouts pour faire résonner l’arc du personnage. Nate commence comme un parent trop enthousiaste essayant de forcer une proximité avec ses enfants ? sa culpabilité et son chagrin le font paraître inefficace et peu sincère. Mais une fois échoués dans la savane ? et le plus avisé Martin est mutilé par le lion, incapable de marcher ? ce médecin ordinaire découvrira son côté primal, avec Elba convaincant en homme qui relève le défi d'affronter un lion déterminé à en faire un repas.
Bien que les effets qui donnent vie à l'animal soient généralement réalistes, une certaine fausseté numérique sape la fureur brute de cette créature. DansBêteAu début, le lion se comporte de manière crédible, ce qui rend ses attaques contre le véhicule familial particulièrement effrayantes. (Ce qui fonctionne si bien au début, c'est que nous ne voyons pas l'animal mais sentons plutôt sa proximité.) Mais plus le lion reste longtemps à l'écran, moins il est saisissant et plus artificiel. Cela n'aide pas non plusBêtemet finalement le prédateur dans des situations où il est presque un Terminator dans sa capacité inexplicable à survivre à des circonstances incroyablement pénibles.
C'est le premier long métrage de Kormakur depuis 2018À la dérive, un type très différent d'image de survie, mais comme il l'a démontré sur2 armes à feuetContrebande, il semble avoir un penchant pour un type particulier d'évasion de films pop-corn qui n'est jamais particulièrement éprouvant ou original. Incorporant de longues prises occasionnelles, qui créent une tension quant au moment où le lion pourrait bondir alors que la caméra se déplace sans cesse à travers la scène, Kormakur tente d'équilibrer les frayeurs avec l'histoire émouvante d'un père en quête de rédemption. Mais le problème est que Nate n'est pas particulièrement étoffé, alors que ses filles ont tendance à n'être que des baromètres narratifs pour mesurer dans quelle mesure leur père réussit à regagner leur respect.
Quant à Copley, à certains égards, sa situation est encore pire que Halley et Jeffries, son Martin boitillant et laissé souffrir à l'agonie pour que Nate puisse être le mâle alpha du film. Elba apporte une qualité si triste à Nate, qui est toujours incertain mais qui essaie de rester calme pour remonter le moral de ses filles terrifiées ? esprits, qu'il y a une vulnérabilité touchante face à l'héroïsme de son personnage. Et même si cela semble ridicule, le regarder frapper et donner des coups de pied à ce prédateur sauvage au visage a ses plaisirs superficiels. Pour un film qui autrement peut paraître un peu trop mécanique, c'est Elba qui est le cœur battant deBête.
Sociétés de production : Will Packer Productions, RVK Studios
Distribution mondiale : Universal Pictures
Producteurs : Baltasar Kormakur, James Lopez, Will Packer
Scénario : Ryan Engle, histoire de Jaime Primak Sullivan
Cinematography: Philippe Rousselot
Scénographie : Jean-Vincent Puzos
Montage : Jay Rabinowitz
Musique : Steven Price
Acteurs principaux : Idris Elba, Sharlto Copley, Iyana Halley, Leah Jeffries