Cannes Résidence programme unveils six writer-director participants for 48th edition

Cannes a annoncé les six premiers et deuxièmes cinéastes sélectionnés pour son programme annuel Résidence, dont la 48e session a débuté le 1er octobre à Paris et se poursuivra jusqu'au 15 février 2025.

La récolte de talents émergents de cette année comprend quatre cinéastes féminines, parmi lesquelles : la réalisatrice franco-marocaine Sofia Alaoui, une réalisatrice 2022ÉcranArab Star of Tomorrow et 10 talents à surveiller Unifrance 2023, dont le premier long métragel'animala remporté le prix spécial du jury de Sundance 2023 ; La réalisatrice lituanienne Eglé Razumaite dont le dernier court métrageAuthenticitéa concouru à Cannes 2024 ; Le réalisateur indien Diwa Shah, dontBahadur : le courageuxprojeté à Saint-Sébastien; et l'Allemande Anastasia Veber dont le court métragePiègea remporté un Ours d’Or de Berlin en 2022.

La sélection est complétée par le réalisateur australien Rudolf Fitzgerald-Leonard, basé à Berlin, et le réalisateur colombien Theo Montoya, dont le premier long métrageAnhell69créé à la Semaine de la Critique de Venise.

Les réalisateurs sélectionnés seront présents au 78e Festival de Cannes du 13 au 24 mai 2025.

Lancé en 2000, le programme Résidence organise deux sessions par an et a accueilli plus de 250 cinéastes de 60 pays.

Parmi les participants précédents figurent les réalisateurs lauréats de la Caméra d'Or, Lukas Dhont (Fille)et Corneliu Porumboiu (12h08 à l'est de Bucarest), Cannes, lauréat d'un Oscar et d'un Golden GlobeFils de Saülle réalisateur Laszlo Nemes, la cinéaste oscarisée Nadine Labaki et le cinéaste brésilien Karim Ainouz, l'un des premiers résidents du programme, lauréat du prix Un Certain Regard en 2019 avecLa vie invisible.

Le réalisateur indien Payal Kapadia a développéTout ce que nous imaginons comme lumièreà La Résidence en 2019 et le drame a remporté le grand prix plus tôt cette année.

Kapadia a déclaré dans un communiqué du festival : « Le scénario deTout ce que nous imaginons comme lumièreétait encore très fragile lorsque j'ai postulé à La Résidence. Avoir le temps et les ressources nécessaires pour l'écrire en compagnie d'autres merveilleux scénaristes et réalisateurs m'a offert l'environnement idéal dans lequel travailler.

Kapadia ajoute : « J'ai aussi eu l'opportunité de collaborer étroitement avec mes producteurs français, ce qui est toujours compliqué avec les coproductions car nous vivons loin. Venant d'Inde, pays où il y a un réel manque de distribution de films indépendants, être à Paris était aussi un vrai plaisir en tant que cinéphile.