Le jour est enfin venu : le 12 mai ? quel aurait dû être le jour d'ouverture du 73rdLe Festival de Cannes, avant que cette cruelle pandémie ne fasse de cette date un rêve impossible.
Normalement, l'industrie cinématographique internationale serait déjà sur le terrain dans le cadre glamour de la Côte d'Azur du festival, ou sur son bon chemin, installant stands et stands ou accrochant des banderoles aux appartements loués, se préparant pour le maillage le plus exaltant. de l'art cinématographique et des affaires qui existent sur la planète.
ÀÉcran, nous aurions déjà été à notre deuxième journée presse (avec un premier jour déjà dans les hôtels et hotspots autour de Cannes), confortablement installés dans nos bureaux du Majestic, mangeant (au moins pendant la journée) des baguettes jambon-fromage du buffet fournis quotidiennement par l'hôtel.
C'est le plus grand rassemblement deÉcranL'équipe est dispersée dans toutes les facettes de la marque ? éditorial, commercial, événementiel et marketing ? ainsi que plusieurs de nos correspondants et critiques internationaux. C'est la seule chance pour de nombreux collègues de se voir pendant une année entière, et nous sommes tous là pour faire un travail que nous aimons et que nous embrassons : couvrir le plus grand festival de films et le marché le plus fréquenté du monde avec des éditions imprimées quotidiennes. Pour un festival aussi important et essentiel que Cannes, cela peut être deux semaines épuisantes, mais aucun d’entre nous ne voudrait être ailleurs.
Et ce n'est pas seulement nous. Cannes est-elle le rendez-vous annuel de toute la filière ? réalisateurs, producteurs, agents commerciaux, distributeurs, programmateurs, publicistes, organismes et médias nationaux ? et son absence cette année laissera sans doute un vide. Nous croyons pleinement Thierry Frémaux lorsqu'il dit àÉcrandans unentretien exclusifpublié ce week-end : « Nous étions prêts pour un Cannes fabuleux. » Si seulement nous pouvions être là à partir d'aujourd'hui pour voir les nombreux beaux films qui façonnent la culture et qui auraient été programmés à la fois en sélection officielle et dans les barres latérales.
Mais nous ne pouvons malheureusement pas l’être. On ne peut pas faire la queue pour les titres du Concours à 8h du matin avec les yeux larmoyants et un cappuccino tiède, ou manger une salade niçoise hors de prix dans la vieille ville, ou boire de la rosé au Grand, ou ? contrairement à çasanglier nonchalant? flâner sur la Croisette la nuit. Et même si Frémaux dévoilera une partie de sa sélection 2020 en juin et qu'il sera peut-être possible de voir ces titres aux festivals d'automne, nous penserons tous à Cannes partout où nous les verrons en premier ? et je me demande ce qui aurait pu être.
Alors voici un toast ? un parmi tant d'autres aujourd'hui j'en suis sûr, et bien sûr avec un verre de rose à la main ? au Festival de Cannes. À toute sa majesté et son importance bien sûr, mais aussi à sa pompe et à sa hauteur. Nous ne voudrions pas que vous soyez autre chose que vous n'êtes, et nous avons hâte de passer à nouveau du temps en votre présence.
À Cannes.