Lors de notre dernier enregistrement à Woodstone B&B, nous avons eu droit à un cliffhanger tout-puissant sous la forme d'une femme puritaine en colère émergeant de la terre et entraînant Isaac (Brandon Scott Jones) dans les profondeurs. Certains auraient pu penser que le capitaine le méritait après avoir laissé le pauvre Nigel (John Hartman) le cœur brisé et frémissant de toutes sortes d'émotions réprimées devant l'autel (hé, il est britannique !), mais on ne peut échapper au fait que ?enlèvement par un fantôme vengeur vivant sous terre ? est unun peuextrême dans les enjeux de punition.
On s'est demandé : Que ferait Patience (Mary Holland)faireà Isaac ? Combien de temps resterait-il coincé là-bas ? Cela pourrait-il inciter Nigel à lui pardonner ? Et l'absence soudaine d'Isaac, tout comme l'intrigue sinueuse de la troisième saison entourant la disparition inattendue de Flower (Sheila Carrasco), pourrait-elle passer inaperçue et non résolue pendant plusieurs épisodes ?
Heureusement, la quatrième saison reprend exactement là où nous nous sommes arrêtés : un Nigel démuni croupit autour de la maison, Alberta (Danielle Pinnock) et Hetty (Rebecca Wisocky) se délectent toujours de tout le drame d'un mariage qui n'a jamais eu lieu, et Isaac essaie désespérément de faire pardonner Patience au visage pâle de l'avoir laissée dans l'obscurité il y a toutes ces années. Ce qui, compte tenu de A.) combien de temps elle a dû mariner dans son inconfort et B.) qu'elle ne peut communiquer que par des phrases coupées et des croassements gutturaux de style Hodor de son propre nom, pourrait être plus qu'un acarien délicat. D'autant plus que, selon son introduction dans la première de la saison, elle était autrefois le genre de puritaine qui a été expulsée de sa communauté puritaine parce qu'elle étaitaussiPuritain. (??? Personne n'était aussi sévère et pieux qu'elle.?)
Juste avertissement : la patience esteffrayant.Jusqu’à présent, les fantômes éponymes de la série étaient maladroits, joviaux, plus qu’un peu idiots et généralement de nature douce. Patience, d'un autre côté, a l'impression d'être entrée dans la série tout droit sortie d'un film d'horreur. Sa présence est volontairement en contradiction avec celle des fantômes que nous connaissons et aimons. Et son esprit, pour citer le regretté Sir Terry Pratchett, est aussi brillant qu'« un miroir fracturé, avec toutes ses facettes et ses arcs-en-ciel merveilleux mais, en fin de compte, aussi quelque chose qui [est] brisé ». Elle n'est pas non plus une poney à un tour. On ne gâchera rien ici (et d'ailleurs, seuls deux épisodes ont été projetés à la critique), mais elle deviendra en quelque sorte uneSpectresincontournable, créant ainsi de nouvelles histoires véritablement convaincantes.
Jay (Utkarsh Ambudkar) est également là pour faire bouger les choses, qui, jusqu'à présent, dépendait entièrement de Sam (Rose Mclver) pour lui faire savoir ce que font leurs colocataires fantomatiques. Comme promis, cependant, cette saison le verra enfin capable de voir les esprits par lui-même (bien que Wisocky ait déjà taquiné en disant qu'il ne s'agissait « pas nécessairement d'une nouvelle condition permanente ? »). Autre part,l'ancien Dean Norris rejoint le groupe en tant que père de Samantha. Et, comme si cela ne suffisait pas pour garder les choses fraîches, il convient de noter que Pete (Richie Moriarty) pourra toujours utiliser son nouveau pouvoir de voyage pour échapper aux limites de Woodstone de temps en temps, lui permettant pour servir de messager aux autres fantômes qui pourraient vouloir entrer en contact avec quelqu'un de l'extérieur. En bref, il y a bien plus de rides dans la dynamique fantôme/humain dans lesquelles plonger nos petits visages affamés.
Bien sûr, avec toute cette nouveauté, on craint que le spectacle lui-même ne change. Lecteur, mettez ces pensées de côté, carSpectresreste tout aussi réconfortant que jamais. Un peu comme (une autre série qui compte deux premières saisons cette année) etTed Lasso, il continue de jongler avec l'émotion sincère et l'humour tout en plongeant dans la vie (et l'au-delà) de ses nombreux personnages. Il reste également de nombreux mystères à résoudre. Qu’est-il réellement arrivé à Sasappis (Román Zaragoza), par exemple ? Comment Flower et Thor (Devan Chandler Long) s’en sortiront-ils lorsqu’il s’agira de tenir leur promesse d’une relation engagée ? Et pourrait-il encore y avoir une chance de bonheur pour Isaac et Nigel ?
Ce n’est évidemment pas une télévision de haut niveau, mais ce n’est pas ce que nous attendons d’elle.Spectres. Au lieu de cela, nous avons besoin qu'il soit aussi confortable et réconfortant qu'une tasse de chocolat chaud - idéalement servi avec des guimauves sucrées et de la crème qui flotte de manière alléchante sur le dessus - et c'est exactement ce que ce nouveau lot offre jusqu'à présent.
Spectresla saison quatre sera diffusée le 17 octobre sur CBS