Markus Dohle, PDG de Penguin Random House.Photo : Inga Kjer/Photothèque via Getty Images

Mardi, le ministère de la Justice des États-Unis a intenté une action en justice pour empêcherPenguin Random House d'acquérirson rival éditorialSimon & Schusterdans le cadre d'un accord de 2,18 milliards de dollars qui aurait permis au plus grand éditeur américain de croître considérablement. Penguin Random House est déjà le résultat d'une fusion entre Penguin Group et Random House en 2013 ; Si l'achat de Simon & Schuster devait se concrétiser sans contestation, les cinq grands éditeurs américains ne seraient plus que quatre, Penguin occupant une part de marché plus importante qu'elle ne le fait déjà. LeNew YorkFoisrapportsque ce procès est conforme à la position agressive du président Biden sur l'application des politiques antitrust, après avoir associé le DoJ, la FTC et son propre conseiller spécial à des leaders d'opinion anti-grandes technologies critiques à l'égard d'Amazon et de Facebook.

"Après la fusion, les deux plus grands éditeurs contrôleraient collectivement plus des deux tiers de ce marché, laissant des centaines d'auteurs avec moins d'alternatives et moins d'influence", lit-on dans la poursuite du DoJ. Si Penguin Random House achetait Simon & Schuster à ViacomCBS (qui cherche toujours à vendre), cela pourrait avoir un effet dissuasif sur les enchères entre les éditions lorsque les livres se vendent aux enchères, ce qui pourrait avoir un impact négatif sur les auteurs. Simon & Schuster, qui a un contrat multi-livres avecNew YorkMagazine propose actuellement des best-sellers, notamment une collection Rupi Kaur et des mémoires de Stanley Tucci et Tori Amos. Certains des best-sellers actuels de Penguin Random House incluent un roman de John Grisham et le livre de recettes de Carla Lalli Music.

L'administrateur de Biden poursuit pour arrêter la création d'un mégaéditeur