ÉcranLa star de demain Moin Hussain, l'Égyptien Mohamed Siam, la Macédonienne du Nord Teona Strugar Mitevska et la cinéaste anglo-yéménite Sara Ishaq font partie des 16 réalisateurs qui présenteront leurs projets lors de la 16e édition de la réunion de coproduction Atelier en mai.
L'initiative, portée par Cannes Cinéfondation, se déroulera dans le cadre du Festival de Cannes, du 14 au 21 mai.
Au total, 15 projets provenant de 15 pays seront présents cette année.
Hussain présentera son premier projet de long métrageBirchanger vert,à propos d'un homme d'une trentaine d'années sans direction qui travaille de nuit dans un fast-food du vrai Birchanger Green station-service autoroutière dans l’Essex.
En apprenant le décès de son ex-père, il décide de découvrir qui était réellement son père et ce qui l'a poussé à l'abandonner il y a de nombreuses années.
UNÉcranÉtoile de demain en 2018, les deux derniers courts métrages de HussainLes vrais dieux ont besoin de sangetle naphte,a fait ses débuts à la Semaine de la Critique de Cannes en 2017 et 2019 respectivement.
Le réalisateur égyptien Mohamed Siam, dont les crédits passés incluent le documentaire sur les personnages d'ouverture de l'IDFAAmal,sera présent avec son premier long métrage de fictionCarnaval.
Siam l'a décrit comme une comédie mélangeant des ingrédients deAmal– qui suivait une jeune révolutionnaire – et son précédent filmDe quel pays ?,un portrait rapproché des redoutés policiers égyptiens en civil.
Mitevska, qui a remporté de nombreux prix pourDieu existe, son nom est Petrunya,sera présente avec son sixième projet de long métrageL'homme le plus heureux du mondemonde.
Co-écrit par Mitevska avec la scénariste bosniaque et herzégovine Elma Tataragić, c'est une histoire d'amour et de pardon qui se déroule à Sarajevo 20 ans après la guerre yougoslave. L'histoire tourne autour d'une femme qui rencontre un homme lors d'un rendez-vous à Sarajevo, ignorant qu'il est l'homme qui lui a tiré dessus pendant le conflit.
Ishaq présentera son premier projet de long métrageLa Gare.Inspiré par les expériences de femmes prises dans la guerre en cours au Yémen, il tourne autour de la dynamique entre une militante dont le fils est mort au combat et sa nièce pacifiste, qui ne croit pas que la violence soit la solution.
La Cinéfondation de Cannes a lancé l'Atelier en 2005 pour soutenir une nouvelle génération de cinéastes. À ce jour, il a soutenu 233 projets, dont 171 sont sortis en salles et 14 sont actuellement en pré-production.
L'annonce de la sélection de la Cinéfondation intervient au milieu de moid'intenses spéculations de l'industrie sur la question de savoir si le Festival de Cannesaura lieu cette année en raison de l’épidémie de coronavirus. La décision de la Cinéfondation de dévoiler la programmation de l'Atelier suggère que les affaires se déroulent comme d'habitude au festival pour le moment.
La liste complète des projets :
- Dayao nage à contre-courant dir. Zhang Tao (Chine)
- Un mâledir. Fabian Hernández (Colombie)
- Carnavaldir. Mohamed Siam (Egypte)
- Animaltoi Sofia Exarchou (Grèce)
- Marichjhapi réalisé. Bauddhayan Mukherjee (Inde)
- L'homme le plus heureux du mondefer. Teona Strugar Mitevska (Macédoine du Nord)
- Rayures de tigredire. Amanda Nell Eu (Malaisie)
- Hommage foutu à l'amour materneldir. Esther Rots, Dan Geesin (Pays-Bas)
- Certaines nuits, j'ai envie de marcherdir. Petersen Vargas (Philippines)
- Le Serviteurdir. Marian Crisan Roumanie
- Geldir. Pavle Vučković (Serbie)
- Le magasintoi. Hanna Sköld (Suède)
- Balkaïaest. Emin Alper (Turquie)
- Birchanger vertdir. Moin Hussain (Royaume-Uni)
- La gare, réalisé par Sara Ishaq (Yémen)
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